6.29.2006





5) LES ORIGINES
Ce matin la , Marianne se décida, elle s'assit au coté de Pégasus et lui demanda:
-J'ai quelques questions qui me tracasse depuis un moment.
-Vas y je t'écoute, lui répondit le cheval.
-Et bien voilà. Tu est un cheval volant avec une corne. Mais, je n'ai jamais entendu ou vu des reprèsentations de toi dans la litérature ou les légendes. Et je croyais que seule une vierge pouvait approché une licorne et...
-Doucement une seule question à la fois. Et bien, il n'y a pas que les vierges qui peuvent approcher une licorne. Il y a aussi les âmes pures. Tu vois ce que je veux dire! Toute la verité n'est pas toujours écrite dans les légendes. Et tu la dit toi même, je ne suis pas comme une vrai licorne, puisque j'ai des ailes.
Marianne lui fit un sourire.
-Je vais te raconter mon histoire et c'est aussi la tienne.
"Ma mère était une très belle licorne. Sa robe était aussi blanche, que la neige fraichement tombée. Elle était si douce. Mon père, lui, je ne l'ai vu qu'une seule fois. C'était un cheval volant. Puissant et seigneur de tous les chevaux. Et oui, je suis né de l'amour impossible entre une licorne et un cheval volant. Cela ne sait jamais produit, je suis donc unique.
Ma mère Nera, c'est occupée de moi jusqu'à mes six mois. Je passais mon temps à galoper partout autour d'elle. J'apprenais à me servir de mes ailes, mais je retombais sans césse.Parfois, elle me grondait quand je ne voulais pas me reposer. J'étais heureux, mais je me sentais si seul. Il n'y avait aux alentours aucun autres poulains avec qui j'aurais pu jouer. Un soir, elle ma dit, Pegasus, mon fils! Plus tard, tu seras un fier et fort étalon. Tu deviendras le seigneur de tous les chevaux fantastiques, comme ton père.
Le lendemain matin, elle paraîssait de plus en plus inquiéte. Elle fesait comme si de rien n'était. Mais, je le voyais dans son comportement. Elle sursautait au moindre bruits. Le soir, elle ne se couchait plus à mes côtés. Et, un matin, elle m'ordonna de rester cacher dans les buissons et de ne sortir sous aucun prétexte. Se fut la dernière fois que je l'ai vu vivante. Ces hommes! Ces modies hommes avaient ordonné de tuer tous les êtres fantastiques: licornes, chimères, phénix... Tous! Voilà pourquoi, ils ont disparu du monde.
A la nuit tombante, je suis sorti de ma cachéte. Et, j'ai vu toutes ces créatures étendues sur le sol. Mortes, elles étaient toutes mortes, tués par les hommes. Elles n'avaient pu se défendre. Même les jeunes étaient morts aux cotés de leurs parents.
Je me suis mis à pleurer, cherchant inlassablement ma mère. Puis, je la reconnu. Sa robe blanche était couverte de sang. Je me suis alors couché au prét d'elle. J'ai beaucoup pleuré ce soir la. Je lui promis que je la vangerais. Que je turais l'homme qui avait ordonné leurs mort.
A mon réveil, je senti une odeur inconnu. J'ouvris les yeux. Et je vis une jeune fille en train de me regarder. J'ai eu peur au début, mais j'ai su très vite, qu'elle ne me ferait aucun mal.
-Vient bonhomme, ne reste pas là, si non ils vont aussi te tuer. Vient avec nous, tu y sera en sécurité.
Sa voix était d'une douceur, que je la suivie sans hésiter. Je rejoignis alors sa famille. A leurs côté,il y avait des animaux. Tous aussi merveilleux les uns les autres. Des êtres fantastiques, que je n'avais vu que morts. Il y avait des licornes, des loups, des phénix, des centaures... Ils formaient un magnifique cortège. La jeune fille se mit à ma parler:
-Nous quittons la terre de Saïgas, ici nous sommes persécutés. Et oui, on veut aussi notre morts car nous croyons en ces êtres fantastiques. Vous êtes nos amis pas nos énnemis. Mais eux ne comprennent rien de cela.
Je voulais lui demander, qui eux? Mais à cette époque, je ne savais pas parler votre langue. Elle me donna le nom de Roméo , en souvenir de son cheval, qui était mort quelque semaine plus tôt de vieillesse.
On marcha pendant plusieurs mois. Nous arrivâmes enfin devant une immence forêt. La forêt de Ortilados. Où j'y ai vécu pendant cinq ans. Puis, un soir d'automne, elle m'expliqua que elle et sa famille partaient loin d'ici. Ils avaient réussi à sauver les êtres fantastiques, en leurs trouvant une planète inconnue. Mais, elle me dit que je ne pouvais pas les suivres, que je devais faire ma vie. Elle me possa un collier autour de mon encolure. C'est le pendentif que tu portes. Elle me donna aussi une épée. Et m'expliqua que je devrais la donné à la personne qui devra sauver le monde. Mais, que pour l'instant je devais grandir et apprendre à contrôler la magie qui était en moi. Tel était ma mission: trouver le sauveur du monde et l'aider dans sa quête."
(A Suivre...)