6.15.2006

POEME


TINUVIEL

Les feuilles étaient longues, l'herbe était verte,

Les ombelles de cigué hautes et belles.

Et dans la clairière se voyait une lumière

D'étoiles dans l'ombre scintillant.

Là galopait Tinuviel.

Sur la musique d'un pipeau insisible.

Et la lumiéré des étoiles était dans sa crinière,

Et sur sa robe miroitante.

Mais quand l'hiver fut passé et son hennissement

Libéra le soudain printemps.

Comme l'alouette qui s'élève, et la pluie qui tombe.

Et l'eau fondante qui murmure.

Il vit les fleurs jaillir à ses sabots.

Et il se laissa tomber, sur l'herbe paisible.

Il poussa un souffle fort et lent.

Alors son coeur s'arréta.

Dans les cieux glacés frissonnant, il y a lontemps il disparu

Voulant atteindre les rayons de la lune étincellantes.

Mais il arriva, dans la forêt silencieuse et ne trouva jamais le prè éternel.

Dans la forêt on entendend souvent le son flottant,

Des sabots aussi légers que la feuille du tilleul.

Et l'on distingue la lueur d'un cheval d'or, qui galop,

Perdu, dans la forêt, hennissant sans tristesse...